C’est en février que Claude Hallé, infirmier, célèbre ses 35 années de service au sein de notre organisation. Dans le but de souligner ce fabuleux anniversaire, Carine Durocher, cheffe de service d'Urgence et de l'UBH de l'Hôpital du Suroît, ainsi que ses collègues souhaitent lui partager ce message de reconnaissance.
Le 2 février 1987... ça date!
Saviez-vous que lorsque Claude a débuté sa carrière, le prix du gaz était de 60 cents le litre, le salaire minimum était à 4,55 $ de l’heure et nous pouvions aller au Distribution aux consommateurs.
Je revois Claude entré dans l’hôpital Hôtel-Dieu. Il était facile à reconnaitre : un grand homme de 6 pieds avec une coupe Longueuil, une moustache, un silex de café dans la droite et un téléavertisseur sur la hanche.
À son époque, l’équipe de l’urgence était composée de 5 infirmières pour la nuit pour 4 civières, 2 inscriptions et trois ambulances. Vêtu de ses fidèles jeans trop serrés, la patte croisée au poste, il est devenu un joueur redoutable de crible.
Longtemps de soir et de nuit, ses jeunes collègues ont pu compter sur son expérience. Compteur d’histoire légendaire, le récit de ses nombreuses péripéties nous a quelques fois laissés songeurs.
Il a su s’adapter a beaucoup de changements :
- L’hôpital change de nom : Hôtel-Dieu, Hôpital de Valleyfield, Hôpital du Suroît;
- L’organisation passe de Centre de santé et de services sociaux du Suroît à Centre intégré de santé et services sociaux de la Montérégie-Ouest;
- Claude a connu au moins 10 chefs de service différents;
- Il a vécu le déménagement de l’urgence du bloc B au bloc A et à l’agrandissement de l’urgence à trois reprises;
- Il s’est adapté à l’arrivée des ordinateurs, des mini-perfuseurs et des requêtes informatisées;
- Il a passé au travers de la crise du SRAS, de la H1N1, de l’Ebola, et, maintenant, de la COVID-19.
Claude est un vrai survivant!
Après 35 ans de service, Claude arbore toujours sa moustache, mesure toujours 6 pieds et boit un peu moins de café.
Maintenant, notre vieux loup alpha se déplace plus lentement et est très posé. Par contre, il est toujours prêt à bondir vers l’action pour aider ou défendre ses collègues, même s’il devient essoufflé et palpite par la suite.
Merci vraiment pour toutes ses belles années!