L’aliénation parentale, ou plus précisément le risque de rupture du lien parent-enfant, a pris de l’ampleur avec l’augmentation des séparations en contexte de gardes partagées. Hélène Jalbert et Franceline Bouliane-Faubert, travailleuses sociales au programme-services Jeunes en difficulté (5-18 ans), nous expliquent ce phénomène à l’occasion de la Journée Mondiale pour la sauvegarde du lien parental ce 25 avril.
Le risque de rupture du lien parent-enfant est un processus par lequel un parent tente de couper le lien affectif avec l’autre parent. Il peut s’agir de manipulations subtiles jusqu’au dénigrement ou dans les cas plus extrêmes, l’interdiction de communiquer avec l’autre parent.
L’enfant se retrouve dans un conflit de loyauté. Il est coincé, souffrant, développe souvent du mépris et de la peur. Il ne peut être lui-même et aimer ses deux parents librement.
Hélène Jalbert et Franceline Bouliane-Faubert animent des ateliers sur la coparentalité au CLSC de Ste-Julie afin de sensibiliser les parents à travailler ensemble pour protéger l’intérêt de l’enfant. Tout geste de bienveillance envers son enfant vivant un conflit de loyauté est souhaitable.
Peu importe le contexte familial, l’enfant doit se sentir aimé, en sécurité et libre de faire ses choix.
Pour obtenir de l'aide, communiquez avec l'accueil psychosocial de votre CLSC 1 833 771-3716,