Des stats pas plates

Chaque mois, retrouvez de nouvelles statistiques intéressantes sur l'état de santé de la population montérégienne produites par la Direction de santé publique de la Montérégie.

Septembre 2024 : Surveillance de la polyarthrite rhumatoïde en Montérégie 

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune chronique qui se caractérise par une inflammation affectant particulièrement les articulations des pieds et des mains.

En 2022-2023, plus de 13 000 Montérégiens de 20 ans et plus sont atteints de polyarthrite rhumatoïde. Par ailleurs, la prévalence de la maladie a doublé depuis les deux dernières décennies.

1. En Montérégie, en 2022-2023, 13 130 personnes de 20 ans et plus sont atteintes de polyarthrite rhumatoïde. La prévalence ajustée de la maladie a doublé depuis les vingt dernières années, tandis que le nombre de cas a triplé pendant la même période.
2. En Montérégie, le nombre de cas et la prévalence ajustée de la polyarthrite rhumatoïde sont deux fois plus élevés chez les femmes (1,4 %, soit 9 000 personnes) que chez les hommes (0,7 %, soit 4 125 personnes). Les baisses d’œstrogène et de progestérone qui accompagnent la ménopause sembleraient associées au risque de développer la maladie.
3. En Montérégie, la prévalence de la polyarthrite rhumatoïde augmente avec l’âge. En effet, la maladie affecte : 
   1. 0,4 % des personnes âgées de 20 à 49 ans;
   2. 1,2 % des personnes âgées de 50 à 64 ans et;
   3. 2,6 % des personnes âgées de 65 ans et plus.
4. Les causes exactes de la polyarthrite rhumatoïde sont inconnues. Toutefois, plusieurs facteurs de risque sont associés au développement de la maladie, notamment :
   1. le sexe féminin;
   2. l’âge avancé;
   3. la présence d’une infection préexistante
   4. le tabagisme
   5. l’alimentation malsaine;
   6. l’inactivité physique.

Pour plus d'information : 

• Périscope : Surveillance de la polyarthrite rhumatoïde en Montérégie
• Arthrite.ca – Parcours du patient : Polyarthrite rhumatoïde
• Gouvernement du Canada – Facteurs de risque de l’arthrite
• Le manuel Merck – Polyarthrite rhumatoïde

Décembre 2023 : Coup d’œil sur l’insuffisance cardiaque en Montérégie

L’insuffisance cardiaque est une complication cardiovasculaire sérieuse qui compromet la structure et le fonctionnement du muscle cardiaque. En 2021-2022, près de 30 000 Montérégiens de 40 ans et plus sont atteints d’insuffisance cardiaque. La prévalence de la maladie est toutefois à la baisse depuis une quinzaine d’années en Montérégie, atteignant 3,4 % en 2021-2022.

1. En 2021-2022, près de 30 000 Montérégiens de 40 ans et plus sont atteints d’insuffisance cardiaque. Le nombre de personnes vivant avec un diagnostic d’insuffisance cardiaque a doublé dans les vingt dernières années. La prévalence est toutefois à la baisse depuis une quinzaine d’années. 
2. L’âge est un facteur de risque important du développement de l’insuffisance cardiaque. En Montérégie, une personne âgée de 75 ans et plus sur huit (13 %) est atteinte d’insuffisance cardiaque.
3. En 2021-2022, plus de 3 200 Montérégiens de 40 ans et plus atteints d’insuffisance cardiaque sont décédés. Le taux de mortalité est environ six fois plus élevé chez les personnes atteintes d’insuffisance cardiaque que chez les personnes non atteintes.
4. De nombreux facteurs de risque associés à l’insuffisance cardiaque sont liés au mode de vie. Pour réduire les risques de développer la maladie, certaines habitudes sont à privilégier, comme :

• Éviter la consommation d’alcool et de drogues;
• Éviter la consommation de tabac;
• Adopter une saine alimentation;
• Pratiquer régulièrement des activités physiques.

Pour plus d'information : 

• Société québécoise d'insuffisance cardiaque
• Coeur et AVC - Insuffisance cardiaque

Novembre 2023 : La consommation d’alcool en Montérégie

En 2020-2021, près de 960 000 personnes de 15 ans et plus consomment de l’alcool, soit 80 % de la population de la Montérégie. Près du quart de la population a une consommation excessive d’alcool et ce comportement est plus fréquent chez certains groupes de personnes, notamment les hommes.

1. En 2020-2021, près de 960 000 personnes de 15 ans et plus ont consommé de l’alcool au cours des 12 derniers mois, soit 80 % des Montérégiens. 
2. En 2020-2021, 65 000 personnes de 15 ans et plus consomment de l’alcool tous les jours.
3. En 2020-2021, le quart de la population a une consommation excessive d’alcool (24 %) une fois par mois ou plus. Ce qui représente environ 282 000 personnes de 15 ans et plus. La consommation excessive, communément appelée « binge drinking », se définit par le fait de boire 5 consommations ou plus en une même occasion pour les hommes et 4 ou plus pour les femmes.
4. La consommation excessive d’alcool est plus fréquente chez les hommes, les personnes âgées de 25 à 34 ans, les personnes ayant des revenus plus élevés et celles nées au Canada. La consommation excessive, communément appelée « binge drinking », se définit par le fait de boire 5 consommations ou plus en une même occasion pour les hommes et 4 ou plus pour les femmes.

Pour plus d'information :

• Périscope : La consommation d’alcool en Montérégie
• Substances psychoactives - Alcool - INSPQ
• Services en dépendance en Montérégie
• Programme Alcochoix+
• Dépendances aux drogues - Alcool - Santé Canada

Octobre 2023 : L’espérance de vie – des gains importants en Montérégie

En 2020-2022 (donnée provisoire), l’espérance de vie à la naissance des Montérégiens était de 82,9 ans. Elle est en hausse de 5 ans depuis 1996-1998. L’espérance de vie est moins élevée pour certains groupes de la population, dont les hommes et les personnes défavorisées sur les plans matériel et social.  La création d’environnements favorables demeure primordiale afin de réduire les inégalités sociales de santé.

1. L’espérance de vie à la naissance des Montérégiens est en hausse depuis 3 décennies : en 2020-2022, elle se chiffre 82,9 ans.
2. Les femmes ont une espérance de vie plus élevée que celle des hommes. Toutefois, l’écart d’espérance de vie s’est considérablement réduit depuis les années 1990.
3. Les personnes défavorisées sur les plans matériel et social ont une espérance de vie moins élevée – le revenu et le niveau de scolarité sont des facteurs réduisant l’espérance de vie.
4. Pour réduire les inégalités relatives à l’espérance de vie, les efforts doivent être concentrés  à la création d’environnements favorables à la santé sur les plans : physique, socioculturel, économique et politique.

Pour plus d'information :

• Périscope : L’espérance de vie - des gains importants en Montérégie
• Bulletin sociodémographique, volume 26, numéro 2. Mai 2022
• Inégalités relatives à l'espérance de vie au Canada, 2011 à 2016
• Environnements favorables à la santé | Institut national de santé publique du Québec

Septembre 2023 : Poids et image corporelle – miser sur les saines habitudes de vie

L’augmentation de l’embonpoint et de l’obésité (surplus de poids) a des conséquences importantes sur la santé de la population. En effet, l’obésité est un facteur de risque majeur pour certaines maladies chroniques dont le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et certains cancers, les troubles musculo-squelettiques et la mortalité prématurée.

1. En 2020-2021, près de 700 000 personnes présentaient un surplus de poids, il s’agit de 62 % des adultes montérégiens. Le statut pondéral a été évalué en utilisant l’indice de masse corporelle (IMC). L’IMC correspond au poids (en kg) divisé par la taille d’une personne (en m²) et permet de classer les individus selon quatre catégories : poids insuffisant, poids normal, embonpoint et obésité.
2. La prévalence du surplus de poids est passée de 55 à 62 % entre 2008 et 2020-2021 tandis que la prévalence de l’obésité est passée de 18 à 25 % durant la même période.
3. La création d’environnements favorables à l’adoption d’une saine alimentation et d’un mode de vie physiquement actif est incontournable pour prévenir le surplus de poids dans la population. La présence de pistes cyclables, d’installations sportives en milieu de travail et de politiques alimentaires scolaires, sont des moyens pour faciliter les choix sains par la population.

Pour plus d'information : 

• Périscope : Poids et image corporelle – miser sur les saines habitudes de vie 
• La montée de l’obésité au Québec
• Conseils pour favoriser une image corporelle saine 
• L’image corporelle et le poids des complexes 

Mai 2023 : L’environnement social des jeunes, c’est l’affaire de tous!

Les adolescents sont grandement influencés par les milieux dans lesquels ils évoluent. Les ressources dont ils disposent au sein de leur famille, leurs amis, l’école et leur communauté favorisent le bien-être physique et mental, la réussite éducative, le développement de l’estime de soi et les compétences sociales. En 2016-2017, en Montérégie, l’environnement familial représente la principale source de soutien des jeunes du secondaire, avant le groupe d’amis.

1. En 2016-2017, en Montérégie, près de 8 jeunes du secondaire sur 10 bénéficient d’un soutien social élevé de leur famille (78 %). L’environnement familial est la principale source de soutien des jeunes, avant les amis.
2. Les filles sont plus nombreuses que les garçons à rapporter un niveau élevé de supervision parentale (44 c. 32 %).
3. Environ un jeune sur trois estiment avoir un soutien social élevé dans leur milieu scolaire (35 %).  
4. Plus de la moitié des jeunes ont un sentiment d’appartenance élevé à leur école (58 %).

Pour plus d'information : 

• Périscope : L’environnement social des jeunes, c’est l’affaire de tous!
• Jeunesse : école en santé
• Journées de la persévérance scolaire 

Avril 2023 : Portrait des traumatismes non intentionnels en Montérégie

En 2021-2022, on dénombre en Montérégie 6 401 hospitalisations pour traumatismes non intentionnels (TNI) et en 2017-2019, le nombre annuel moyen de décès attribuables à des TNI est de 466. Par ailleurs, les chutes comptent pour la majorité des hospitalisations et des décès par TNI.

1. En 2021-2022, on dénombre 6 401 hospitalisations pour traumatismes non intentionnels en Montérégie. Le taux d’hospitalisation est globalement à la baisse depuis 2018-2019.
2. En 2017-2019, 466 Montérégiens sont décédés en moyenne annuellement d’un traumatisme non intentionnel (TNI). Le taux de mortalité par TNI est à la hausse depuis une quinzaine d’années.
3. En Montérégie, les chutes sont la principale cause d’hospitalisation et de mortalité par traumatisme non intentionnel (TNI). Elles représentent 74 % des hospitalisations et 60 % des décès par TNI.

Pour plus d'information : 

• Horizon santé : Portrait des traumatismes non intentionnels en Montérégie
• INSPQ – Prévention des traumatismes non intentionnels
• INSPQ – Mortalité attribuable aux traumatismes non intentionnels
• Programme Intégré d’Équilibre Dynamique (PIED)

Mars 2023 : Prévalence de l'hypertension en Montérégie

L'hypertension artérielle est l'une des principales causes de décès prématurés dans le monde. Cette maladie chronique est souvent asymptomatique et survient lorsque la pression dans les artères demeure élevée, ce qui occasionne des dommage aux artères et augmente les efforts du coeur. 

1. En 2020-2021, 270 000 Montérégiens ont eu un diagnostic d’hypertension dans la population de 20 ans et plus.
2. Le nombre de Montérégiens avec un diagnostic d’hypertension est en hausse depuis 2000-2001 à 2020-2021, et ce, autant chez les hommes que chez les femmes. Ce nombre est appelé à augmenter avec le vieillissement de la population.
3. Le risque d’être atteint d’hypertension artérielle augmente avec l’âge. En 2020-2021, chez les Montérégiens de 75 ans et plus, 74% ont eu un diagnostic d’hypertension.  
4. L’hypertension artérielle est souvent asymptomatique. Pourtant, elle augmente le risque de développer des maladies cardiovasculaires notamment les accidents vasculaires cérébraux, l’infarctus du myocarde et d’autres complications. Il est possible d’agir sur l’hypertension en adoptant de saines habitudes de vie.

Pour plus d'information : 

• Périscope : L’hypertension, un facteur de risque à ne pas négliger
• Prévenir les problèmes de santé à l’âge adulte
• Tension artérielle | Fondation des maladies du cœur et de l’AVC

Février 2023 : Hausse du décrochage scolaire – Portrait de la situation en Montérégie

Le décrochage scolaire a des effets néfastes sur les individus, mais aussi sur l’ensemble de la communauté. En 2017-2018, environ 1377 jeunes ont décroché du secondaire, ce qui représente un taux de décrochage de 11,4% en Montérégie. Globalement, ce taux est à la baisse depuis 2008-2009, mais il a commencé à s’accroître depuis 2015-2016.

1. En Montérégie, environ 1377 jeunes ont décroché l’école en 2017-2018, ce qui représente un taux de 11,4%.
2. Le taux de décrocheurs est à la hausse depuis 2015-2016. En Montérégie, il est passé de 10,5 % en 2015-2016 à 11,4 % en 2017-2018.
3. En moyenne, il y a environ 1,6 fois plus de garçons que de filles qui décrochent au secondaire. En Montérégie, 840 garçons et 537 filles ont décroché l’école en 2017-2018.
4. En Montérégie, environ la moitié des décrocheurs sont âgés de 15 ans et moins. Cela représente 632 décrocheurs en Montérégie en 2017-2018.

Pour plus d'information :

• Périscope : hausse du décrochage scolaire - portrait de la situation en Montérégie
• Promotion et prévention de la santé et du bien-être auprès des jeunes
• Journées de la persévérance scolaire

Janvier 2023 : Le fardeau des maladies vasculaires cérébrales en Montérégie

Les maladies vasculaires cérébrales, ou MVC, font référence à l’ensemble des conditions impliquant les vaisseaux sanguins du cerveau qui résultent en un déficit neurologique. Les MVC touchent davantage les personnes âgées, particulièrement celles de 75 ans et plus. Il existe de nombreux facteurs de risque au développement des MVC : certains sont non modifiables, tandis que plusieurs autres peuvent être éliminés en adoptant de saines habitudes de vie.

1. En Montérégie, environ 33 900 Montérégiens âgés de 20 ans et plus ont vivent avec une maladie vasculaire cérébrale (MVC). Le nombre de cas de MVC a plus que doublé en vingt ans, mais la prévalence est stable depuis une douzaine d’années.
2. Le risque de développer une maladie vasculaire cérébrale (MVC) augmente exponentiellement avec l’avancement en âge. En Montérégie, un huitième (12,8%) des aînés de 75 ans et plus vivent avec une MVC.
3. Les personnes atteintes d’une maladie vasculaire cérébrale décèdent davantage que les personnes non atteintes. En Montérégie, le taux de mortalité est presque quatre fois plus élevé chez les individus vivant avec une MVC. 
4. Pour réduire le risque de développer une maladie vasculaire cérébrale (MVC), il est important de favoriser un mode de vie sain. Des exemples de saines habitudes à considérer sont :

• L’adoption d’une alimentation saine
• La pratique régulière d’exercice physique
• La réduction du stress quotidien
• Le maintien d’un poids santé
• La consommation modérée d’alcool

Pour plus d'information :

• Périscope : Le fardeau des maladies vasculaires cérébrales en Montérégie
• Santé Montérégie
• Surveillance des maladies vasculaires cérébrales au Québec : prévalence, incidence et mortalité

Décembre 2022 : Signalements à la DPJ de la Montérégie

Le nombre de signalements traités par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de la Montérégie augmente année après année. Parmi tous les signalements traités en 2021-2022, certains ont été retenus pour une évaluation approfondie. Voici un portrait des plus récentes données régionales.

1. En 2021-2022, la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de la Montérégie a traité plus de 20 800 signalements d’enfants à protéger.   
2. Le quart des signalements traités par la DPJ de la Montérégie en 2021-2022 ont été retenus pour une évaluation plus approfondie, ce qui représente environ 5 500 signalements retenus. Près de la moitié d’entre eux concernent des jeunes âgés de 6 à 12 ans (45 %).
3. En 2021-2022, la DPJ de la Montérégie a pris en charge environ 1 800 nouveaux enfants. Chez les jeunes âgés de 15 ans et moins, la négligence est le motif le plus fréquent de prise en charge.
4. Chez les jeunes âgés de 16 à 17 ans, les troubles de comportement sont le motif le plus fréquent de prise en charge par la DPJ de la Montérégie.

Pour plus d'information :

• Horizon santé : les signalements à la Direction de la protection de la jeunesse de la Montérégie
• Bilan annuel des directeurs de la protection de la jeunesse : J’aimerais vous dire !
• Promotion et prévention en petite enfance

Novembre 2022 : Écoanxiété

En octobre 2021, plus du quart des adultes Montérégiens manifestaient des symptômes d’écoanxiété. Les femmes et les jeunes de 18 à 34 ans représentaient les groupes les plus touchés, et l’exposition aux événements météorologiques extrêmes constituerait un facteur de risque à la présence d’écoanxiété. Des gestes concrets pour aider la planète et sa santé mentale sont à portée de main!

1. Environ 27 % des adultes montérégiens manifestent des symptômes d’écoanxiété. Les jeunes de 18 à 34 ans ainsi que les femmes sont plus nombreux à en être touchés. L’écoanxiété englobe l‘anxiété liée aux changements climatiques (réchauffement climatique, élévation du niveau de la mer, incidence accrue des catastrophes naturelles, événements météorologiques extrêmes) ainsi que l‘anxiété face aux désastres environnementaux, directement ou indirectement causés par les changements climatiques (élimination d'écosystèmes entiers, d'espèces végétales et animales, pollution de masse mondiale, déforestation).
2. Plus de 40 % des Montérégiens ont déjà été exposés à des événements météorologiques extrêmes. La présence d’écoanxiété augmente avec la fréquence d’exposition aux événements météorologiques extrêmes. Les événements météorologiques extrêmes incluent notamment les tempêtes de verglas, les inondations, les feux de forêt, les tornades, les ouragans et les glissements de terrain.
3. Plus de la moitié des Montérégiens considèrent que les changements climatiques représentent un niveau de menace élevée pour leur environnement lointain (pays ou monde), alors que seulement le tiers les perçoivent comme une menace élevée pour leur environnement immédiat (soi-même ou famille). L’environnement lointain fait référence au pays ou au monde, tandis que l’environnement immédiat fait référence à soi-même ou à sa famille.
4. La très grande majorité des Montérégiens sont prêts à modifier leur mode de vie pour lutter contre les changements climatiques. Des gestes concrets pour aider la planète et sa santé mentale sont à portée de main!
   • Opter pour la mobilité durable
   • Favoriser une saine alimentation
   • Limiter la consommation d’énergie
   • Diminuer la quantité de déchets
   • Faire un petit geste pour la nature

Pour plus d'information :

• Horizon Santé : un éveil de conscience menant au changement
• Ce qu’on peut faire pour la planète
• Comment gérer les symptômes d’écoanxiété : 
  • Tel-Jeunes : l'écoanxiété
  • Écoanxiété: comment soutenir les jeunes inquiets de l’avenir de la planète?
  • 10 astuces pour transformer son écoanxiété en bonheur contagieux

Octobre 2022 : Mortalité par cancer

À ce jour, le cancer constitue la principale cause de décès en Montérégie, tout comme au Québec.

1. En Montérégie, 33 % de l’ensemble des décès sont attribuables au cancer en 2014-2016.
2. En 2014-2018, environ 3 400 Montérégiens sont décédés en moyenne annuellement d’un cancer. Bien que le cancer affecte toute la population, 96 % des décès par cancer surviennent chez les personnes âgées de 50 ans et plus.
3. Le cancer du poumon demeure la principale cause de mortalité par cancer autant chez les hommes que chez les femmes. En Montérégie, 30 % des décès par cancer sont des cancers du poumon. Au Québec,74 % des cas de cancer du poumon sont attribuables au tabagisme.
4. Les principales causes de mortalité par cancer tous sexes confondus sont : le cancer du poumon (30 %), le cancer colorectal, le cancer du sein (7 %) et le cancer du pancréas (6 %). Ces cinq sièges de cancer représentent à eux seuls 59 % de tous les cancers.

Pour plus d'information :

• Abandon du tabagisme
• Risque attribuable du cancer au Canada - ComPARe
• Périscope : Mortalité par cancer, le nombre de décès en hausse

Septembre 2022 : Troubles liés aux substances psychoactives (SPA)

Les troubles liés aux substances psychoactives (SPA) impliquent des substances (alcool, cannabis, drogues illégales, médicaments) qui activent directement le système de récompense du cerveau provoquant généralement des sensations de plaisir. La consommation de SPA peut être associée à de multiples problèmes de santé tels que les intoxications, l’abus ou la dépendance, le sevrage, les troubles mentaux et autres comorbidités.

1. En 2020-2021, environ 8 400 Montérégiens âgés de 12 ans et plus ont reçu un diagnostic de troubles liés aux substances psychoactives. La consommation de substances psychoactives peut être associée à de multiples problèmes de santé (troubles liés aux substances psychoactives) tels que les troubles de l’utilisation (abus et dépendance), les troubles induits (sevrage, troubles mentaux et du comportement, comorbidités) et les intoxications (coma, surdose).
2. On dénombre près de deux fois plus d’hommes que de femmes ayant un trouble lié aux substances psychoactives. Les hommes âgés de 65 ans et plus présentent la prévalence la plus élevée de ce trouble.
3. La population avec un trouble lié aux substances psychoactives (TLS) présente un taux de mortalité, toutes causes confondues, trois fois plus élevé que la population sans TLS.
4. En 2020-2021, près de 90 % des Montérégiens avec un troubles liés aux substances psychoactives n’utilisent aucun service médical. Il est probable que ces personnes aient reçu des soins non médicaux, comme les services prodigués dans les centres de réadaptation en dépendance ou les organismes communautaires.

Pour plus d'information :

• Services en dépendance en Montérégie 
• Drogue aide et référence
• Périscope : Troubles liés aux substances psychoactives

Mai 2022 : Santé mentale positive

La santé mentale, tout comme la santé physique, ne se limite pas qu’à l’absence de maladie, elle comprend également une dimension positive. La santé mentale se définit comme un état de bien-être qui nous permet de ressentir, de penser et d’agir de manière à améliorer notre aptitude à jouir de la vie et à relever les défis auxquels nous sommes confrontés. 

1. Qu'est-ce qu'on entend par santé mentale positive? 95 % des Montérégiens sont satisfaits à l’égard de la vie. 75 % des Québécois sont généralement heureux et intéressés à vivre. 73 % des Montérégiens rapportent un niveau élevé de santé mentale. 78 % des Québécois rapportent un niveau élevé de bien-être psychologique. 58 % des Montérégiens ont un sentiment d’appartenance à la communauté locale.
2. Les expériences vécues au niveau de l’individu, de la famille, de la communauté et de la société influencent la santé mentale. 94 % des Montérégiens ont une perception élevée du soutien social reçu.
3. Les bénéfices d'une santé mentale florissante sont multiples. Les individus ayant une santé mentale florissante rapportent : un taux d’absentéisme au travail plus faible, un fonctionnement psychosocial plus sain, un risque plus faible de maladies chroniques, moins de limitations dans les activités de la vie quotidienne et une utilisation moindre des soins de santé.
4. Quelques stratégies pour favoriser une santé mentale positive : adopter de saines habitudes de vie, maintenir un bon réseau social, réduire son niveau de stress et garder un climat positif au travail.

Pour plus d'information :

• Mouvement santé mentale Québec
• Aller mieux en contexte de pandémie (COVID-19)
• Stratégies pour apprivoiser mon stress
• Périscope : Santé mentale positive : voir au-delà du trouble mental

Avril 2022 : Mobilité des Montérégiens

L’enquête Origine-Destination (enquête OD) de 2018 représente la plus vaste enquête sur la mobilité au Québec. L’enquête OD cible l’ensemble des déplacements effectués au cours d’une journée de semaine dans la région métropolitaine de Montréal et ses environs. Voici quelques informations relatives aux déplacements effectués par les Montérégiens résidant sur le territoire desservi par l’Autorité régionale de transport métropolitain (agglomération de Longueuil et Couronne Sud).

1. L'usage du transport collectif en heure de pointe matinale par les Montérégiens résidant sur le territoire desservi par l’ARTM s'est accru de 4 % entre 2013 et 2018.
2. Les usagers du transport collectif en heure de pointe matinale sont majoritairement des femmes, des personnes âgées de 20 à 44 ans et des travailleurs.
3. En 2018, plus de la moitié des déplacements en heure de pointe matinale réalisés par les Montérégiens résidant sur le territoire desservi par l’ARTM sont effectués pour le travail.
4. Le centre-ville de Montréal est le principal pôle d’emploi des Montérégiens résidant sur le territoire desservi par l’ARTM.

Pour plus d'information :

• Enquête Origine-Destination 2018 - Faits saillants 
• Enquête Origine-Destination 2018 - Tableaux des résultats par secteurs municipaux

Mars 2022 : L’insécurité alimentaire en Montérégie

Les données sur l’insécurité alimentaire proviennent de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2017-2018.  L’Insécurité alimentaire se définit comme un accès inadéquat ou incertain à des aliments sains et nutritifs en raison d’un manque de ressources financières. Elle est donc étroitement liée au revenu des ménages.

1. En 2017-2018, plus de 6 % des Montérégiens de 12 ans et plus ont déclaré avoir vécu de l’insécurité alimentaire dans l’année précédant l’enquête.
2. Les jeunes âgés de 12 à 17 ans, de même que les femmes, sont proportionnellement plus nombreux à avoir vécu de l’insécurité alimentaire.
3. Les personnes souffrant d’insécurité alimentaire sont cinq fois plus nombreuses, en proportion, à se percevoir en mauvaise santé mentale que les personnes en situation de sécurité alimentaire.
4. La prévalence de l’insécurité alimentaire est plus élevée chez les personnes faiblement scolarisées, dans les ménages à faible revenu et dans les ménages locataires.

Pour plus d'information :

• Périscope : Plus de 75 000 Montérégiens souffrent d'insécurité alimentaire
• Sécurité alimentaire
• Pandémie et insécurité alimentaire
• L’insécurité alimentaire des ménages au Canada

Février 2022 : Impacts psychosociaux de la pandémie en Montérégie

Les impacts de la pandémie sont nombreux : journées stressantes, sommeil et habitudes de vie perturbés ainsi que fatigue pandémique.

1. En octobre 2021, 21% des Montérégiens de 18 ans et plus présentent des symptômes compatibles avec le trouble d’anxiété généralisée ou la dépression majeure. Cette proportion est trois fois plus élevée qu'avant la pandémie (6%).
2. En octobre 2021, trois Montérégiens sur cinq (60%) mentionnent que leur sommeil a été perturbé (difficulté à s’endormir, à rester endormi ou sommeil excessif) au moins plusieurs jours dans les deux semaines précédentes.
3. En octobre 2021, 18% des adultes montérégiens consommait du cannabis. 
4. Près d'un Montérégien sur deux présente de la fatigue pandémique. La fatigue pandémique se définit par une fatigue : informationnelle (épuisement à force d’entendre parler de la COVID) ou comportementale (épuisement à devoir fournir des efforts pour lutter contre la COVID).

Pour plus d'information :

• Horizon santé : Impacts psychosociaux de la pandémie en Montérégie
• Services psychosociaux et santé mentale
• Aller mieux en contexte de pandémie (COVID-19)

Janvier 2022 : Les maladies chroniques

Un portrait de la population de la Montérégie qui est aux prises avec des maladies chroniques comme l’asthme, le diabète, l’hypertension et les maladies vasculaires cérébrales.

1. En Montérégie en 2019-2020, 13% de la population d'un an et plus, soit 176 845 personnes, étaient atteintes d'asthme. Cette proportion est de 15% chez les femmes et de 19% chez les jeunes âgés de 13 à 19 ans. 
    
2. La prévalence du diabète augmente avec l’âge. En effet, en 2019-2020, 0,9% des personnes de 20 à 34 ans souffrent de diabète, comparativement à 28,6% des personnes de 75 ans et plus. 
    
3. En Montérégie, en 2019-2020, environ 268 915 Montérégiens souffrent d'hypertension, soit 24,4% de la population de 20 ans et plus. 
    
4. Les maladies vasculaires cérébrales touchent plus de 33 000 personnes en Montérégie, représentant 2,6% de la population âgée de 20 ans et plus.

Pour plus d'information :

• La page Saines habitudes de vie du site quebec.ca
• La page Alimentation du site quebec.ca
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Décembre 2021 : répercussions de la pandémie sur la vie des Montérégiens

L’Enquête québécoise sur la santé des populations (EQSP), réalisée entre novembre 2020 et avril 2021, a permis de mesurer certaines répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la vie des Québécois de 15 ans et plus.

1. Parmi les Montérégiens de 15 ans et plus, 17 % ont augmenté leur consommation d’alcool depuis le début de la pandémie.
2. Depuis le début de la pandémie, 75 % des Montérégiens de 15 ans et plus se sont inquiétés pour la santé d’un proche à risque.
3. Parmi les personnes qui ont travaillé au cours des 12 derniers mois, 27 % ont perdu leur emploi ou fermé leur entreprise de manière temporaire ou permanente à un moment ou à un autre durant la pandémie.
4. L’enquête révèle que 79 % des Montérégiens estiment que leur satisfaction à l’égard de leur vie sociale a diminué depuis le début de la pandémie.

Pour plus d'information :

• Répercussions de la pandémie sur la vie sociale, la santé mentale, les habitudes de vie et la réalité du travail des Québécois
• Services psychosociaux et santé mentale

Novembre 2021 : La santé des ados

1. En 2016-2017, 12 700 ados de la Montérégie ont déjà reçu un diagnostic d’anxiété.
2. L’utilisation du condom est en baisse chez les ados de la Montérégie. En 2016-2017, moins de 6 ados sur 10 l’utilisent.
3. En 2016-2017, 31 % des ados de la Montérégie sont suffisamment actifs dans leur activité physique de loisir ou de transport.
4. En 2016-2017, 4 ados sur 10 de la Montérégie consomment de la malbouffe le midi.

Pour plus d'information :

• Site Web enmodeado
• Portrait des jeunes du secondaire de la Montérégie
• Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire (EQSJS)

Octobre 2021 : Trouble du spectre de l'autisme (TSA)

1. En 2019-2020, on dénombre 6 630 jeunes de 1 à 17 ans avec un trouble du spectre de l'autisme (TSA) en Montérégie
2. La proportion de personnes autistes (prévalence) dans la population montérégienne augmente, en moyenne, de 15 % par an
3. En 2019-2020, la Montérégie compte 5 120 garçons et 1 505 filles avec un TSA – soit un ratio de 3,4 garçons pour 1 fille

Pour plus d'information :

• Portfolio
• Autisme Montérégie
• Services offerts en Montérégie
• Périscope : Le trouble du spectre de l’autisme : des données pour sensibiliser la population